mercredi 29 août 2007

29.8.2007 Médecine courrier A & B -- Aide sociale

Plusieurs médecins s'élèvent contre notre mode de pratiquer la médecine et notamment sur les restrictions imposées dans le choix des thérapies, des méthodes et de l'opportunité de certains diagnostics.
J'ai eu triste "privilège" de constater personnellement que ce n'est pas entièrement faux, surtout lorsque cela concerne les personnes dites âgées ( à partir de 68-70 ans on est classé dans cette catégorie).
J'ai vu la différence de traitement entre 2 personnes du même âge dont l'une était en assurance de base et l'autre, un horloger bijoutier je crois, équipée d'une batterie de complémentaires. Aucune comparaison dans la préparation, l'exécution et le suivi d'une opération orthopédique. Il n'y avait pas photo. La personne opérée avec uniquement
l'assurance de base est, après 2 ans, toujours très handicapée mais elle "énéficie d'une aide à domicile de 1h3/4 par semaine. Il est à noter que sa rééducation a été, dit en language commun, "ristrett". Alors que pour l'autre j'ai appris qu'il y a tout eu: thermalisme avec séjour, physio quasi illimitée, aide à domicile 4h par jour, etc.
La médecine est devenue un business lucratif. Cependant je trouve aberrant que l'on puisse exonérer de payement des primes les enfants et les jeunes alors que les parents courrent chez le pédiatre pour le moindre bobo et que les jeunes sont probablement plus responsables que les vieux de la surconsommation médicale (les anti-dépreseurs, les anti-stress, les inducteurs de sommeil, les inducteurs de réveil etc. sont extrêmements coûteux).

De plus en plus de jeunes sont à l'aide sociale. Douloureuse réalité.
On prépare un plan de mesures (de propositions non-contraignantes devrais-je dire) il est clair qu'on irait dans la bonne direction si elles étaient appliquées. Il faut toutefois remarquer qu'une proposition d'importance capitale ne fait pas partie de ce catalogue: la réduction massive des possibilités de loisirs. Discos et autres disponibilités en jeux, amusements et divestissements qui foisonnent ne poussent pas le jeune à l'étude et au travail. Vouloir les insérer dans le monde professionnel est parfois la même gageure que de faire passer le chameau dans le trou de l'aiguille.
Les jeunes qui, de par leur volonté propre, bossent et s'instruisent ont beaucoup plus de chances de trouver un apprentissage que ceux qui viennent comme des zombies à leur place de travail le lundi matin en déclarant à la cantonnade "qu'est-ce que je me suis ECLATÉ ce week-end". Pour le patron: une fois mais pas deux!
Heureusement qu'il y a bon nombre de jeunes qui l'ont compris, je leur dis courage, vos chances sont excellentes.

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