mercredi 22 août 2007

22.8.2007 Polémique, blablabla et re-blablabla -- CHUV:scandale

N. Sarkosy déclenche la polémique autour de ses décisions (minimalistes à mon sens) concernant les pédophiles. Levée de bouclier chez les psychiatres (je rappelle au passage que la psychiatrie et la psychologie ne sont pas des sciences exactes, ni-même des sciences tout court à mon avis. Parlons plutôt de tentatives maladroites de vouloir donner une interprétation aux méandres de l'âme humaine) alors que chez les magistrats on murmure (attention au politiquement correct) que 100% des pédophiles sont inguérissables.
Au cours d'une émission diffusée sur La Cinq certains téléspectateurs demandent l'élimination du délinquant. Je pense qu'ils ont raison. Aujourd'hui en Europe tous les potentats de la politique crient (par peur?) "non à la peine de mort" et invoquent les droits de ceci et les droits de cela, notamment le droit international (de quelques nations devrait-on dire et pas des plus grandes comme les USA, le Japon, la Chine, la plupart des pays arabes, en bref sur la carte du monde plus de la moitié de la surface terrestre).
Il est bon de rappeler que toute convention n'est pas coulée dans le bronze, qu'elle peut être radiée en 5 minutes. On a cru par exemple la Bible comme étant inaliénable, incontournable; combien de textes sont encore respectés de nos jours?
Dire que la peine de mort puis pourquoi pas plus tard la prison à vie et ensuite la prison tout court sont de la barbarie c'est ce moquer des victimes passées, présentes et FUTURES. C'est bien chez les auteurs d'actes criminels qu'il faut chercher la barbarie. Dans le cas du pédophile français qui fait la une actuellement, on apprend qu'il aurait abusé de 40 enfants. Il m'apparait comme particulièrement écoeurant que les droits de ces victimes n'intéressent personne. Les témoignages sont unanimes et flagrants: aucune aide de qui que ce soit! Qui plus est lorsque elles se portent partie civile la plus grande partie des frais d'avocats sont à leur charge et le comble du comble, les frais d'hébergement des auteurs seront eux aussi partiellement pris dans leur porte-monnaie par le biais de leurs impôts.Au jour d'aujourd'hui, si l'on se donne les moyens équivalents aux coûts générés par les détenus irrécupérables, l'erreur judiciaire peut être pratiquement totalement éradiquée. Quant aux enquêtes sur la criminalité avec peine de mort et sans peine de mort aux US par exemple elles semblent être fortement sujettes à caution. Un ami vivant dans un Etat où elle est abolie me l'a confirmé il y a de cela moins d'un an.

La presse du matin de ce matin: Le CHUV, beaucoup d'erreurs médicales. Il est plus que probable que cet hôpital ne fasse bientôt plus cavalier seul dans ce triste palmarès. Performance, rabottage des coûts, toujours plus vite....C'est bien vite oublier que l'humain reste un élément ayant ses limites. Pour accomplir ses tâches avec qualité et marge d'erreur réduite au minimum il faut lui accorder du TEMPS et des MOYENS. Le bon marché et toujours trop cher!! Vieille sagesse populaire.

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