Allez, aujourd’hui je m’accorde une demi-pause dans mon regard sur les événements d’actualité, juste pour dire y’en a marre. Marre de ce matraquage de publicités à la télévision, de ces mêmes séquences qui tournent en boucle durant des heures à intervalles de plus en plus réduits, toujours les mêmes produits, toujours les mêmes dialogues de pré-adolescent attardé.
Je ne suis pas un accro de
Bon ! Soyons franc jusqu’au bout. Depuis plus d’un an j’établis une liste sur laquelle je note soigneusement toutes ces « vantardises » de produits ou de sociétés qui tournent inlassablement sur le petit écran. Cette liste est mon outil de travail qui me permet de sélectionner mes achats ou les commerces dans lesquels je vais dépenser mon argent. Tout ce qui figure sur ma liste noire est banni sauf ce qui est irremplaçable. Peu de géant orange mais "société coopérative de consommation" ou "petite place" ou encore "babagro" et pas de "cococolo", pas de "MacMickey", pas de PC "Dalle".
J’ai incidemment appris que je ne suis pas seul à établir une telle liste et j’en éprouve grand plaisir. Quand nous serons nombreux nous pourrons créer une association.
Pour la première fois à ma connaissance on ose parler de la mort des sols. Depuis une ou deux décennies tout être un peu sensé se doutait bien que l’agriculture telle que pratiquée conduisait à la mort du substrat de culture. L’augmentation du besoin en fumures chimiques et de la quantité de pesticides en est la preuve.
Aujourd’hui on s’inquiète. Métaux lourds, éléments inorganiques et organiques non-dissous et non-absorbés, biologie en déséquilibre, lessivage des sols, empoisonnement des cours d’eau ; la cascade des méfaits se transforme en Amazone.
On veut diminuer la paysannerie, augmenter les rendements au détriment de la qualité, diminuer la surface des sols cultivables pour pouvoir bétonner afin, pour la Suisse, de répondre à la pression migratoire et aux désirs des promoteurs et pour d’autres pays d’exporter à tout crin des produits sans plus aucun intérêt gustatif. Il est temps d’admettre que la pression humaine sur la terre est devenue insupportable pour celle-ci et que l’Homme est le seul animal qui, pour sa propre perte, refuse de s’auto-réguler.
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