dimanche 19 août 2007

19.8.2007 Remue-ménage pré-électoral -- Copains,copines.

Les socialistes et l'UDC en congrès. Grosse cuisine et idées pour le moins farfelues et irresponsables. Commençons par les socialistes:
IIs souhaitent donner beaucoup plus de poids aux grandes villes dans le Conseil des Etats. Serait-ce parce que leur électorat se trouve justement dans les villes et que dans les communautées sub-urbaines et campagnardes (pour ce qu'il en reste) on est beaucoup plus attaché à des valeurs traditionnelles (famille, racines...)? Il est clair qu'à la campagne on est pas prêts à financer des crèches, de soutenir les toxicos et d'entretenir de pseudo requérants d'asile, au fond tout ce qui constitue leurs chevaux de bataille et leur fond de commerce. Avec une telle proposition ils déclenchent la confrontation entre citoyens de ce pays, ils contribuent à creuser le fossé de l'incompréhension et organisent l'hostilité entre Suisses. Le parti socialiste devient depuis bon nombre d'années un parti au relent d'anarchie et d'indiscipline c'est pourquoi d'ailleurs les Français n'en ont plus voulu.
L'UDC: voila un parti qui veut diminuer les impôts. Aberrant! Un Etat a besoin de ressources ne serait-ce que pour entretenir les routes que les gens de droite veulent plus performantes afin de pouvoir y circuler rapidement avec leurs gros bolides. Cet Etat doit aussi consacrer un budjet de plus en plus conséquent à la formation si nous voulons devenir innovants et créatifs en sortant des travées des formations dispensées dans d'autre pays telles que finance, management, marketing, conception et création de "valeurs" inutiles (Les Indiens l'ont bien compris et dans un avenir prochain viendront frapper à notre porte avec les valeurs traditionnelles de la mondialisation). Que dire de l'armée que la droite soutien et qui s'accorde une part non négligeable du budget.
Etre un Etat performant coûtera de plus en plus cher, ne le privons pas de ses moyens au profit de la classe aisée (une partie de ce que l'on appelle à tort classe moyenne) et des riches, pour des motifs purement électoralistes.

Le président français en vacances (de luxe). Cela ne lui a rien coûté puisqu'il a été invité par des poids lourds de l'économie (du luxe).
Oui oui je sais, je n'ai pas à m'occuper de la politique d'un pays étranger. Permettez alors une réflexion plus générale: au temps florissant des mafias aux Etats-Unis, la politique était gangrenée par des politiciens de haut vol qui reçevaient des "petits cadeaux" de la part des chefs mafieux. Ces cadeaux leur assuraient une impunité quasi totale dans leurs activités délictueuses, alors je dis attention: les petits cadeaux entretiennent l'amitié mais ne sont jamais gratuits.
Un bon politicien devrait non seulement refuser de tels cadeaux mais dénoncer ceux qui les proposent pour tentative de corruption. Si l'électeur-citoyen accepte cela de leurs dirigeants au nom du principe de la starisation et de la pipôlisation ils risquent fort de le payer très très cher.

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