vendredi 17 août 2007

17.8.2007 Mini-crash, récession? - -Expérience, compétence et savoir-faire vous nous manquez!

L’économie mondiale, cette planète qui gravite dans la constellation d’Orion connaît des soubresauts un peu plus violents. On parle de récession possible.
Rien que de plus normal l’économie n’est rien d’autre qu’une pseudo-science qui ressemble très fort au jeu de l’avion, une philosophie, une religion en quelque sorte. Chaque jour, pour lui donner une légitimité, on lui crée des modèles mathématiques qu’on adaptera à la situation, pour compenser les carences d’un de ses pans on en construit un nouveau toujours plus virtuel et fragile (edge funds – fonds coupants, périlleux…etc). Le seul problème réside dans le fait que les gains financiers du petit jeu sont privatisés et les pertes devraient incomber à la communauté.
Le « crash » actuel trouve sont origine dans les prêts à risques aux US. Un petit tas de sable s’écroule et tout le système est au bord de l’effondrement. En cela rien de surprenant, les habitants de ce pays vivent au-dessus de leurs moyens et sont endettés jusqu’au cou tout comme leur gouvernement d’ailleurs, mais voilà, les banques centrales doivent injecter des milliards de liquidités, qui même si elles sont elles aussi virtuelles, pourraient bien se retrouver transformées en espèces sonnantes et trébuchantes.
Bien que nous nous trouverions dans d’énormes difficultés je pense qu’un crash total et une noire récession sont désormais un mal nécessaire. Cela nous permettra de donner un « coup de barre » à 180° dans l’organisation du système en direction d’une construction sociétale basée sur des éléments indispensables et de proximité à la vie de l’homme, en excluant par exemple tout le bâti financier, en repoussant les activités des banques à ce qu’elles étaient au départ (épargne et prêt) en basant nos activités sur l’échange équitable sans profit et surtout en limitant nos besoins et nos activités au nécessaire et à l’utile en bannissant le superflu et surtout en excluant toute velléité d’organisation à connotation financière et en bannissant toute mondialisation et toute globalisation.
Pure utopie ! Aujourd’hui certainement. Il est pourtant fort probable que dans quelques années nous soyons obligés, car sans autre alternative, de ressortir ces idées du monde utopia, à ce moment-là il faudra être prêt à ces douloureuses alternatives pour éviter que la transmutation ne dure trop longtemps et ne nous sacrifie de par trop. A ce moment là nous deviendrons durables.


Dernièrement j'ai envoyé à la manufacture des montres Tissot une montre achetée en 1967. Retour à l'expéditeur: irréparable!. Cette même montre donnée à un horloger de quartier (boutique fondée en 1935) est réparée (remplacement de diverses pièces, nettoyage, du verre, 255.-Fr, délai 4 mois) et fonctionne comme à sa naissance.
Cette expérience est une réplique de ce qui s'était passé il y a 44 ans . Une montre Tissot achetée par mon père en 1931
est envoyée en réparation chez le manufacturier en 1963. Réparation effectuée à l'époque avec excellence par cette entreprise.
Les temps changent, le label Swiss made est-il encore mérité pour notre horlogerie nationale, j'en doute car ce qui compte aussi c'est le suivi à long terme. On fait de la production de masse, des calibres standardisés. On ne garde plus les pièces. Au fait ces entreprises ont-elles encore des horlogers qualifiés capables de réparer au niveau du composant, telle est la question.

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