dimanche 28 octobre 2007

28.10.2007 Assurances...assurance

Là où le peuple suisse n'a pas réussi à se mettre d'accord, je parle d'une une caisse maladie unique, les assurances privées vont y parvenir sans pour autant que le simple clampain-client n'ait un mot à dire.
A force d'écouter les sirènes chantant les bienfaits de la concurrence on finit par accorder trop de crédit à l'économie. Bientôt il n'y aura plus que des situations de monopoles non-contrôlés. Certes c'eût été le cas avec une assurance maladie unique mais à la différence près qu'elle aurait été étatisée et sous la loupe du citoyen. Mais volià, elle est tombée victime de la démocratie qui nous a montré là toute la splendeur de ses limites. - La démocratie est bien trop importante pour être laissée dans les mains de tous les citoyens -. Car combien de personnes s'asseyent devant une table, prennent une à deux heures seul, sans influence extérieure pour analyser un objet de prochaine votation et décider de ce qui sera bon pour lui et pour l'ensemble de ses pairs (pas pour une minorité) demain et après-demain.

Dans dix ans il n'y aura vraisemblablement plus que 2 assurances en Suisse nous dit-on, où se cachera la concurrence dans ce cas, quel sera notre choix? Il y a cependant beaucoup plus grave, les assurances privées sont les gérantes de la plus grande partie de notre capital du 2e pilier. Si elles venaient à transférer ces capitaux vers leur siège à l'étranger (croire en la totale honnêteté de l'économie privée relève de l'utopie, la liste des exemples s'allonge chaque jour) personne n'y pourra quelque chose et se battre par la voie juridique pour récupérer un fond du bas de laine durera des années, beaucoup de retraités seront morts avant d'avoir revu la couleur de leur capital ou d'une infime partie de celui-ci.
Il faudra impérativement revoir le système de prévoyance en Suisse avant cette échéance.

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