mercredi 25 juillet 2007

25.7.2007 Les squats et ma très mauvaise humeur

C..c.. nerveux de la justice genevoise. Après bon nombre d'années on évacue les squats manu militari.
Certes l'occupation illégale d'un bien d'autrui est totalement illicite et inacceptable mais...le procédé utilisé par les promoteurs est lui aussi moralement illicite même s'il n'est pas punissable dans un Etat où la justice est plus encline à donner raison aux puissants (enfin à ceux qui prétendent l'être). La France (à droite de l'échiquier politique) a bien joué et oblige les propriétaires à une certaine norme et une certaine éthique. Comme quoi des lois restrictives sont possibles.
Alors que reste-t-il aux bas revenus pour se loger dans la cité de Calvin, des cartons ou des tentes comme le long du canal St-Martin? Les loyers sont prohibitifs, de plus en plus inaccessibles au commun des mortels et attention: 3 pièces sont en fait 2 pièces habitables.
Il n'est pratiquement plus possible de trouver un logement à Genève et le territoire est exigu. Il n'existe qu'un seul remède: bloquer totalement l'immigration. Ces travailleurs qui s'installent ne sont pas nécessaire à une économie
indispensable voire simplement utile ils vont simplement grossir le nombre de postes créés par des sociétés parasites dont on peut facilement se passer. Beaucoup de créateurs de nouvelles entreprises gourmandes en personnel veulent simplement s'enrichir rapidement avec des idées farfelues, inutiles et la plupart du temps grandes génératiices de déchets. Vive la durabilité.

De très mauvaise humeur je suis. Jour des tricheries. Des coureurs qui trichent sur le tour de France et c'est à juste titre la vindicte populaire et des médias.
Un requérant d'asile qui triche, qui a déjà touché un petit pactole pour retourner chez lui, qui revient clandestinement pour être employé au noir par une commune, qui, à la veille d'être renvoyé dans son pays, organise un battage publicitaire suivi en cela par quantité de moutons aveugles organisants sans rien savoir (comme d'habitude) des comités de défense. Puis le crash, on apprend qu'il a triché qu'il a manipulé la loi du pays d'accueil et là... pas de vindicte, au contraire un journaliste qui soutient encore le "malheureux". Ne pourrait-on pas assimiler cela à une sorte d'incitation à commettre un acte répréhensible ? Ce qui me surprend d'ailleurs c'est l'empressement de certaines personnes et particulièrement du monde éclésiastique à soutenir tous les futurs expulsés qui'ils soient tricheurs, dealers, voleurs, agressifs peu importe on soutien sans savoir. Il est vrai qu'au jour d'aujourd'hui tout acte qui va à l'encontre des lois est soutenu on aime l'anarchie, pas de règles liberté totale. Curieusement pourtant ils montrent beaucoup moins d'empressement à soutenir leurs propres concitoyens discriminés, souvent dans de grandes difficultés et qui ne peuvent pas retourner vivre dans un pays où un petit revenu leur permet tout-de-même de vivre et de reconstruire eh non leur pays c'est la Suisse.
Cela me rappelle un petit fait. Il y a environ 10 ans je vivais dans une petite bourgade valaisanne. Au plus fort des conflits en ex-Yougoslavie une organisation caritative y avait placé un réfugié albanais et sa famille dans un appartement pas très récent mais propre et confortable. Ce qui m'avais étonné c'est que je voyais chaque jour l'homme de la famille passer son temps, la journée durant, l'oreille collée à son natel. Les communication passées avec un portable étaient pourtant extrêmement coûteuses à cette époque. D'où provenaient les ressources pour payer les factures musclées de la fin du mois? Bizarre, bizarre. Puis cette famille ayant été déboutée dans sa demande elle dut partir,ce qu'elle fit avant l'échéance du délai. Surprise pour la régie en charge du bâtiment: plus de lavabo, plus de cuvette de WC, plus de cuisinière, plus de portes intérieures, tout avait été démonté et emmené. Un cas unique? je ne le pense vraiment pas.

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