L'Administration vaudoise DELOCALISE en première page de votre quotidien vaudois. Oh horreur!. Ouf! Ah non! Titre accrocheur d'un journal qui essaye de donner une tournure sensationnelle dans les rubriques globalisées "chiens écrasés" . On pourrait aussi dire triste reflet d'adaptation des médias à la médiocrité ambiante si ce n'était pas aussi une quasi insulte à tous les employés victimes de la délocalisation (la vraie) de leur entreprise, qui à Tombouctou ou à Saigon. En fait de délocalisation il ne s'agit "heureusement" que de décentralisation. Lorsque l'on aura son service des automobiles à New-Dehli et son service social à Pekin là on pourra parler de délocalisation et en faire un drame de grande ampleur.
Bonne humeur. Le billet de Claude Monnier qui (souvent) met le doigt sur les disfonctionnements de notre société me met de bonne humeur. Si l'on ne peut plus gouverner à cause d'Internet c'est que chaque clampin peut très facilement donner son avis (généralement peu autorisé) par ce canal. Le web n'est pas un outil poussant à la réflexion il est pris brut comme parole d'évangile. Celui qui y puise ses sources n'a plus l'esprit d'analyse et n'est plus capable de réflexion (çà ne s'enseigne pas dans les écoles).
Que les politiciens soient sensibles à ce déversement d'inepties (souvent) montre uniquement leur faiblesse et leur incapacité à gouverner. Autre effet pervers des DROITS de l'homme! Quelques voix s'élèvent et c'est bien, quelques analystes dénoncent les erreurs de Wikipédia et c'est bien mais cela restera pour quelques années encore la portion congrue de la population et ils seront probablement vertement critiqués.
Monsieur Monnier vous êtes digne de publication dans l'hebdomadaire Marianne.
J'ajouterai qu'un tel magazine nous manque cruellement mais y aurait-il un lectorat pour ce genre de presse (peut-être une centaine de personnes en Suisse romande). Dommage.
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