mardi 8 février 2011

8.2.2011 Coup de gueule et aide sociale

Les statistiques suisses nous apprennent que le nombre de personnes dépendantes de l’aide sociale a fortement cru ces derniers mois. Le plus grand nombre de « bénéficiaires » se trouve chez les jeunes de moins de 25 ans peu ou pas formés. Ce qui manque dans cette statistique ce sont les raisons de ce manque de formation mais ce ne sont que des statistiques après tout.

Dans la réalité on pourra diviser ce groupe en 2 catégories : 1.- les fainéants et 2.- ceux dont les capacités intellectuelles ne sont pas suffisantes pour suivre le niveau exigé par l’économie de la plupart des cursus professionnels existants. Bon nombre de mes amis qui sporadiquement donnent des cours dans les écoles professionnelles remarquent qu’un bon tiers des élèves ne « foutent » rien et passent plus de temps à s’éclater qu’à étudier, à vanter leurs « exploits » vespéraux et nocturnes. Ils veulent tous un job pas salissant et qui paye mais sans se donner les moyens d’y parvenir.

Quant à la seconde catégorie, ceux qui malgré leurs efforts sans limites ne parviennent pas à acquérir les connaissances nécessaires nous devrons trouver des solutions équitables à la hauteur de leurs capacités. C’est là que nous avons jusqu’à aujourd’hui fait tout faux. Nous avons importé de la main-d’œuvre manœuvrière sans aucune limite et n’avons pas laissé la moindre place à nos jeunes. Nous avons mis les pieds avec les accords bilatéraux dans la fange européenne sans tenir compte des besoins de notre population. Aujourd’hui l’Europe des capitalistes et du gros pognon qui dit à son peuple :- « fermez votre g…nous décidons !!, Nous ne sommes pas prêts d’abandonner notre fauteuil cousu de fil d’or de Bruxelles » veut nous imposer une nouvelle norme concernant les salaires : on doit payer l’immigré au niveau des salaires de son pays d’origine ; la finance pourra ainsi se remplir les « fouilles » un peu plus. Au fait on n’a pas vu de socialo-BOBO réagir à toutes ces mesures anti-sociales qu’a pris l’UE depuis sa création.

Notre politique à l’égard des jeunes mais aussi des seniors doit passer par une forme de protectionnisme limitant drastiquement l’immigration qu’elle soit durable, frontalière ou au coup par coup et par des mesures d’accompagnement en matière de formation continue faute de quoi il n’y aura plus personne pour financer le social. Quant à l’aide sociale elle doit elle aussi être équitable et remplir la fonction de pallier convenablement à la misère des personnes qui toute leur vie ont contribué au bien-être de ce pays et n’ont plus d’autre moyen que d’y recourir. L’aide sociale publique n’est pas une société philanthropique qui prend en charge aveuglément toute la misère du monde.