Le petit article publié dans le journal Coopération du 1er mars pourrait paraître bien anodin si ce n’est que son auteur tient une rubrique gastronomique sur les ondes de la RSR (RTS ?). Daniel Fazan nous relate une mésaventure qu’il a eue il y a quelques années lors d’un séjour dans une capitale africaine. Une ballade nocturne, quelques coups de couteau et enfin il se fait dépouiller par ses agresseurs africains. Une mésaventure arrivée à bon nombre de touristes. En résumé un fait divers qui ne mérite pas qu’on s’y attarde. Quoique, ce qui est très important, sage et intelligent c’est la conclusion qu’en tire la victime : " Comment ai-je fait pour ne pas sombrer dans la colère ou dans une vengeance sordide ? Suis-je plus magnanime que d’autres victimes ? Non. J’avais simplement tenté le diable aux dents et aux armes… blanches par ma présence pâle dans un lieu pas fait pour moi."
Réflexion pleine de bon sens qui devrait trouver aussi un écho dans tous nos esprits : -Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées-. Ne bousculons pas ce que la nature et l’évolution a mis des dizaines de milliers d’années à former et à adapter à l’environnement. Les bananiers ne poussent pas en Alaska ! Sous serre? Peut-être, mais ils crèvent si on ouvre la serre. Que tous les momiers méditent sur ce qu’est la nature en général et comprennent que chaque ethnie se doit de rester dans son environnement naturel, c'est l'équilibre de la biodiversité.
