mardi 8 mars 2011

8.3.2011 LE JOURNALISME, LE VRAI EST MORT -- † RIP

Le journalisme d’aujourd’hui n’est plus du vrai journalisme. Les médias actuels offrent des plateformes politiques à des personnes qui sont rétribuées et qui usent et abusent de ce moyen de propagande. - Chouette ! Je fais passer mes idées et cela ne me coûte pas un sou -. Et nous, lecteurs, auditeurs, téléspectateurs offrons une audience quasi illimitée à des gens dont souvent nous ne partageons pas les idées mais qui comme les sangsues vivent à nos crochets et martèlent jour après jour leur credo le plus souvent néfaste.

Lorsque, dans les années 70, j’avais suivi en tant qu’auditeur libre un cours de base de journalisme à Chicago, nos professeurs nous disaient que le travail d’un bon journaliste d’enquête devait se « limiter » à ces 5 questions :

Quoi

Quand

Qui

Comment

Par conséquent pas de question fermée du style: «Ne pensez-vous pas que…?»

Mais des questions OUVERTES comme : «Que pensez-vous de…?»

Tout autre modus operandi relevant de la propagande, de la polémique, de la tribune personnelle, de la manipulation ou du mensonge doit être banni.

Quand donc nos pisses-copies se limiteront-ils à la règle des 5.

Ces quelques mots serviront d’introduction au courriel que m’a envoyé un internaute hier après avoir écouté une émission de radio qu’il critique vertement. En plein accord avec lui (J'ai aussi écouté cette émission et constaté que le journaliste incriminé a fait du prosélytisme appuyé de manière intolérable et ce n’est pas la première fois d’ailleurs, il utilise régulièrement les ondes comme tribune de diffusion de ses idées) je publie son texte in extenso.

Journal du matin lundi 7 mars 2011 sur la Première de la Radio suisse romande

Je dépose une plainte contre le "journaliste" Simon Matthey-Doret qui a mené un "interview" de Antonio Hodgers de manière dirigée, orientée et partisane. Ce monsieur s'est comporté en polémiste et non en journaliste. Toutes ses soi-disant questions n'étaient pas des questions mais des avis et des prises de position personnels. Il n'a fait qu'insister comme le ferait un gauchiste de la pire espèce sur le fait que la Suisse doit d'accueillir les réfugiés ECONOMIQUES en provenance de la Tunisie, de l'Egypte et de la Libye tout en soutenant l'illégalité et le travail au noir. Ce manque de professionnalisme démontre que ce personnage n'a rien à faire sur une radio publique payée par la redevance (très contestée et à juste titre lorsqu'on voit qu'elle sert à payer le salaire de personnes qui ne sont manifestement pas à leur place) Aujourd'hui la RSTR a dépassé les bornes.

Ce courriel me dit-il a été envoyé à

L’ Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision dont je vous donne l’adresse :

http://www.ubi.admin.ch/fr/ubi_kontakt.htm

Je vous encourage aussi à vous plaindre des nombreux dérapages au sein de votre radio ou télévision publique.