22.8.2008 Un "Grand huit" qui, pour un jour, sort de l'ornière

Aujourd'hui à la radio un "Grand huit" qui sort enfin de l'ornière des "derniers salons où l'on cause". Pas d'économiste nous serinant, nous rabâchant le credo sectaire du saint fric, du profit, du grand pognon. La RSR a enfin osé aborder un thème qui touche à l'analyse de ce qu'est l'humain, de ce qu'il devrait être et de ce qu'il va devenir. Un triste constat mais bien réel celui-là: 365 jours de fête et d'abrutissement par an et ce, 24 heures sur 24. Ne cherchons pas pourquoi notre monde va si mal, l'humain devient stupide, bête à chier. Il ne possède plus la capacité d'analyse, de réfléchir aux conséquences et implications de ses actes, de se poser la question: "Pourquoi suis-je sur cette planète et que dois-je y faire? Car je n'y suis sûrement pas par hasard". Dans tout ce qu'il entreprend il clame sa responsabilité individuelle alors que placé devant elle il la refuse dans les faits.
- Baisez, pondez et éclatez vous - tels sont les uniques leitmotivs de la vie actuelle.
Nous faisons tout faux et il est trop tard pour revenir en arrière. En 40 ans nous sommes parvenus à démolir 10'000 ans d'évolution spirituelle (je ne parle pas du spirituel de façade pratiqué aujourd'hui).
Et qu'on ne me dise pas, en invoquant les guerres passées, que l'homme était plus stupide que maintenant, dans le monde animal il y a des processus de régulation indispensables qui n'existent plus dans la race humaine. La guerre n'est-elle pas un moyen inconscient de pratiquer cette autorégulation obligatoire. Il y a eu des guerres et il y en aura d'autres, peut-être plus destructrices, et ce ne sera pas le signe de l'imbécillité de l'homo sapiens (sapiens?) mais bel et bien un moyen instinctif de limiter son emprise sur son environnement.
En tout cas un bon point pour la RSR qui a trouvé au moins deux interlocuteurs intelligents et sensés qui pensent un peu plus loin que le bout de leur nez et du contenu de leur porte-monnaie.