samedi 24 décembre 2011

24.12.2011 Le charcutier fait du PIP ! Normal au XXe siècle


Le scandale des prothèses PIP a fait tâche d’huile dans toute l’Europe et se répand maintenant dans le monde entier. Cette société qui fabriquait des produits destinés à être implantés dans le corps humain a été fondée par un ….. CHARCUTIER qui n’avait jamais appris la moindre notion de biologie, de physiologie humaine et n’avait probablement aucune connaissance du fonctionnement du système immunitaire de l’homme puisque pour son matériel il utilisait du silicone industriel qui pouvait contenir les additifs et des impuretés, ainsi que du matériel d’enveloppe instable et devenant poreux au fil du temps.
Après tout peut-on lui jeter la pierre à ce charcutier qui a voulu devenir riche sans trop se fouler comme le veulent la plupart de mes congénères vivants actuellement ? « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » : trop ringard ! Nous avons aussi eu un ministre en la personne de Joseph Deiss qui nous racontait des âneries en nous disant : « N’importe qui peut faire n’importe quel travail ». Une telle déclaration ne fait que démontrer l’incompétence crasse de ceux qui nous dirigent et c’est valable dans tous les pays dits civilisés. L’économie fait n’importe quoi au mépris de la qualité et même de la sécurité. Un métier, un savoir-faire, des connaissances en matière de normes cela s’acquiert sur de nombreuses années d’études ou d’apprentissage avec des enseignants expérimentés.
Nous voyons tous les jours des ouvriers sur des chantiers de construction qui parlent et comprennent à peine le français,  sans aucune formation indiscutablement prouvée, faire des travaux qui sont en prise directe avec la sécurité future des habitants des immeubles qu’ils construisent. Et dans l’industrie même topo : des chefs d’ateliers dotés d’une conscience professionnelle qui font des heures supplémentaires pour corriger les bourdes faites par des incompétents. Alors des drames il y en aura encore et toujours plus. De la qualité il y en aura toujours moins et les montagnes de déchets ne cesseront de croitre. De cela nos Robins des Bois verts ne parlent pas .