21.12.2011 Les leçons d’un séjour professionnel 2

Les 2 mois passés en Allemagne au cœur de la crise financière des pays de la zone euro démontre à quel point la dichotomie entre le peuple et ses dirigeants est grande. Angela Merkel soutient un certain nombre d’initiatives tout en essayant de mettre des pare-feu notamment vis-à-vis de la BCE mais prône pour le maintien de l’Allemagne au sein de la zone € et dans l’UE. Elle demande un plus grand effort encore à sa population qui ne bénéficie pas d’autant d’avantages sociaux que les voisins français. On subventionne largement les pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne, des pays qui ont fait des dépenses somptuaires comme des fontaines majestueuses construites avec les fonds européens ou en accordant des avantages fiscaux ou plutôt des défiscalisations de contribuables très riches et en fermant les yeux sur les fraudeurs et magouilleurs. J’ai eu quantité de discussions avec ces gens du peuple, ouvriers, employés, cadres de gauche comme de droite. A une quasi unanimité ils disent y en a marre, sortons de l’euro, sortons de l’UE nous n’avons rien a y gagner, nos exportations ne souffriront pas car si nous exportons c’est grâce à notre qualité et notre savoir faire. Ils ont raison et nous Suisses avons aussi raison lorsque nous disons STOP à l’européanisation nous exporterons grâce à notre qualité et notre savoir-faire. Vous souvenez-vous de l’arbalète ? Soyons meilleurs que les autres, soyons plus durable que les autres et faisons-le savoir.  

Les commentaires dans le journal Le Matin.  

Bizarre, bizarre me dit-on dès qu'on écrit un commentaire favorable à la peine de mort dans ce canard repaire de gauchistes, dans l'heure qui suit il est censuré et pourtant le retour de la peine éliminatoire est INÉLUCTABLE que les bien-pensant et les complices passifs de criminels se plantent cette évidence bien profond dans leur cerveau car il s'agit tout simplement de la survie de communautés entières.