Officiellement
on encourage le maintien à domicile des seniors. Les coûts pour la communauté pour
cette continuité de la vie des personnes âgées qui ne doivent pas être
médicalisées sont de toute évidence bien inférieurs à un placement dans un
établissement spécialisé qui en fin de compte n’est qu’un mouroir. Bien des
personnes m’ont parlé de la situation d’un parent qui ne voulait pas quitter
son domicile mais qui avait besoin d’une aide, d’un appoint. L’organisation du
social est une affaire cantonale et je vais citer l’exemple du Valais qui clame
toujours haut et fort qu’il a les coûts de la santé les plus bas de Suisse. C’est
possible mais à quel prix. Prenons les postes qui sont indispensables à ces
séniors qui ne l’oublions pas ont amené la Suisse dans le bien être où elle se
trouve actuellement (on ne peut pas en dire autant des jeunes qui n’ont pas
encore fait leurs preuves et qui très souvent passent leurs nuits dans des
boîtes de nuit, y compris en semaine).
Les repas à
domicile : une catastrophe ! Au pire ils sont cuisinés par des gens
qui ne sont pas du métier, au mieux ils proviennent de restaurants qui ne
pratiquent pas une cuisine adaptée au plus de 70 ans, ni diététique, ni variée.
Les aides à
domicile : un service payant mais ultra-minimaliste. Un coup d’aspirateur,
un vague coup de chiffon ; pour les lessives là c’est galère, la plupart
de ces braves dames (probablement sans aucune formation ni re-formation) ne se
savent pas se servir d’une machine moderne ; laver les carreaux, hors de
question ! Bien souvent elles passent en tout et pour tout 1h1/4 par
semaine au service de la personne.
Une
infirmière pour faire quelques soins ? C’est nada si on ne suit pas un
traitement lourd, venir mettre un liquide sur une mycose de pied d’une personne
qui ne peut plus se pencher ce n’est pas dans les prestations.
En revanche
on favorise les EMS (établissements en grande majorité privés) avec des
directeurs grassement payés et les requérants d’asile dont certains touchent
plus de 5000.- par mois pour subvenir à leur besoin. Voilà les effets de la
gangrène du gauchisme !
Quant aux organisations
de seniors on ne peut pas dire qu’elles font du boulot qui répond aux besoins.
Pour organiser des voyages onéreux là elles sont bien présentes comme si la
majorité des retraités était composée de gens fortunés. Aucun doute le système
a besoin d’un bon coup de balai.