lundi 19 décembre 2011

19.12.2011 Nos services sociaux, la déconfiture.


Officiellement on encourage le maintien à domicile des seniors. Les coûts pour la communauté pour cette continuité de la vie des personnes âgées qui ne doivent pas être médicalisées sont de toute évidence bien inférieurs à un placement dans un établissement spécialisé qui en fin de compte n’est qu’un mouroir. Bien des personnes m’ont parlé de la situation d’un parent qui ne voulait pas quitter son domicile mais qui avait besoin d’une aide, d’un appoint. L’organisation du social est une affaire cantonale et je vais citer l’exemple du Valais qui clame toujours haut et fort qu’il a les coûts de la santé les plus bas de Suisse. C’est possible mais à quel prix. Prenons les postes qui sont indispensables à ces séniors qui ne l’oublions pas ont amené la Suisse dans le bien être où elle se trouve actuellement (on ne peut pas en dire autant des jeunes qui n’ont pas encore fait leurs preuves et qui très souvent passent leurs nuits dans des boîtes de nuit, y compris en semaine).
Les repas à domicile : une catastrophe ! Au pire ils sont cuisinés par des gens qui ne sont pas du métier, au mieux ils proviennent de restaurants qui ne pratiquent pas une cuisine adaptée au plus de 70 ans, ni diététique, ni variée.
Les aides à domicile : un service payant mais ultra-minimaliste. Un coup d’aspirateur, un vague coup de chiffon ; pour les lessives là c’est galère, la plupart de ces braves dames (probablement sans aucune formation ni re-formation) ne se savent pas se servir d’une machine moderne ; laver les carreaux, hors de question ! Bien souvent elles passent en tout et pour tout 1h1/4 par semaine au service de la personne.
Une infirmière pour faire quelques soins ? C’est nada si on ne suit pas un traitement lourd, venir mettre un liquide sur une mycose de pied d’une personne qui ne peut plus se pencher ce n’est pas dans les prestations.
En revanche on favorise les EMS (établissements en grande majorité privés) avec des directeurs grassement payés et les requérants d’asile dont certains touchent plus de 5000.- par mois pour subvenir à leur besoin. Voilà les effets de la gangrène du gauchisme !
Quant aux organisations de seniors on ne peut pas dire qu’elles font du boulot qui répond aux besoins. Pour organiser des voyages onéreux là elles sont bien présentes comme si la majorité des retraités était composée de gens fortunés. Aucun doute le système a besoin d’un bon coup de balai.