samedi 18 octobre 2008

18.10.2008 14'000 milliards - La sagesse british comme dans les années 40

14'000 milliards de dollars telle est le dette de l'américain moyen. Le rêve américain doit être rempli à tous prix. Il est fort probable que les Suisses, les Européens contribuent à augmemter cette masse des endettés. Les gens veulent "pèter" plus haut que leur c. et par delà vivent au-dessus de leurs moyens. On s'engage dans de multiples petits crédits qui deviennent colossaux et ne sont plus gérables. On veut tout et tout de suite.
La crise financière que nous traversons n'est qu'un soubresaut qui, malgré les bonnes paroles, les déclarations intempestives et péremptoires, connaitra encore de nombreux soubresauts.
Le remède?: Il est simple, il faut prendre l'autre extrémité de la corde et la mettre au début. On économise d'abord , on dépense et on consomme ensuite. Ceci est valable tout aussi bien pour le particulier que pour l'entreprise et le financier (l'achat de valeurs sans avoir le 1er centime pour les payer est aussi une origine de la crise actuelle).
L'endettement constitue tôt ou tard à accorder des avantages aux dépensiers en favorisant ainsi leur bien-être au détriment des petites gens qui devront re-financer la pompe a fric pour éviter qu'elle ne se désamorce.

- Les banques doivent revenir à leur fonction de base: prêts et dépôts. On prête au démarrage d'entreprises pour autant que celles-ci ne soient pas de la création de pseudo-valeurs et de pseudo-bien inutiles et surtout non durables ensuite de quoi on modifie les règles de comptabilité en abandonnant totalement le virtuel et l'inexistant, l'entreprise calcule: entrées moins coûts des matières premières, moins coûts salariaux, moins coûts d'exploitation, moins réserve investissement et renouvellement du parc (économie), moins coûts de recherche de nouveaux produits, moins charge fiscale, moins remboursement de l'emprunt de démarrage = 0 ou +1 et BASTA. On engrange l'épargne des gens en les rémunérant correctement (4% comme en France par exemple). L'hypothèque immobilière ne doit pas être accordée sur le revenu d'un couple mais sur le revenu d'un seul membre du couple, la paire est bien trop instable et peu sûre (taux de divorces, précarité de l'emploi) car il s'agit aussi d'une pièce du puzzle à l'origine de pertes.
- L'Etat doit devenir entrepreneur, les terrains appartiennent à celui-ci et sont mis à la disposition du bâtisseur avec des baux de location de 50, 70, 90 ans ( De toute façon la durée de vie de la construction actuelle ne dépasse pas ces divers caps). Finie donc la spéculation.
- La caisse de retraite (unique et étatique) finance du logement (social et moins social) avec des rendements de 7 à 8 %.
Diverses mesures qui, au plan mondial, casseraient la compétition de la nouveauté (inutile) chaque 6 mois, nouveauté qui finira rapidement à la poubelle. A passage il est à noter que cette "nouveauté" n'est pas sans effets pervers, j'ai lu que dans une entreprise canadienne de 600 employés, les gratte-papiers passaient 60% de leur temps de travail sur Internet avec leur ordinateur ou leur téléphone portable. Où est la productivité?
Cette voie utopique peut être mais ô combien sage ne sera jamais adoptée il y a bien trop de requins crapuleux parmi les hommes et on n'a pas le courage de les éliminer (pour le moment).

Le gouvernement britannique va prendre des mesures draconiennes pour limiter de nombre d'étranger sur sont territoire. En récession économique priorité aux autochtones! Les risques de dérapages dus à la montée des racismes et des xénophobies est énorme. Cette mesure avait déjà été prises en Suisse par certains industriels lors de la crise économique qui nous avait atteint dans les années 70. Ordre était donné à tous les contremaitres et les chefs de département de licencier les étrangers. Cette mesure, qui avait obtenu le soutien des syndicats, s'était révélée salutaire. Il y a des Leuenberger, Savary et autres pro-immigration qui feraient bien d'y réfléchir. Nos anciens avaient un proverbe très terre-à-terre mais plein de bon sens: Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Il est temps de remettre ce proverbe à la mode.

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